Grupo Capoeira Da Bahia


BIENVENUE

DANS LE GROUPE

CAPOEIRA DA BAHIA


Le Groupe Capoeira da Bahia Grenoble a été créé pour proposer un apprentissage de la capoeira complet dans le respect des origines culturelles et sportives de cet art.

Créé par José Marcio Oliveira dos Santos (Contramestre Dedinho) et ses élèves en 2010, le groupe Capoeira Da Bahia Grenoble a pour but de de transmettre le style de capoeira baianaise en Europe, tout en restant fidèle aux enseignements des maîtres de capoeira les plus anciens. Hormis la capoeira le groupe propose également l’enseignement de la Samba de roda, du Puxada de rede, du Maculelê… qui sont des activités en lien avec les origines et la culture de la capoeira.



Nos professeurs

A l’écoute et proche de vous ils ne reculent devant rien pour vous transmettre l’art de la capoeira !

Contramestre Dedihno

Responsable du groupe

Né à Salvador da Bahia, il a grandi dans une favela où il a connu une enfance très difficile. Il a rencontré la capoeira très jeune avec le groupe Gueto Capoeira. La capoeira l’a sauvé d’un destin incertain, c’est pour cela qu’il voue désormais sa vie à transmettre cet art qui lui a tout donné. En Europe depuis 2011, il a premièrement créé le groupe Capoeira da Bahia et donné des cours à Grenoble avant de venir s’installer à Ambilly en 2016. Il enseigne désormais en Suisse à Solothurn.

Contramestre Pequeno

Responsable Grenoble

J’ai découvert la capoeira en 1996 dans les rues de Salvador da Bahia. J’ai fait l’expérience de plusieurs groupes, professeurs et maîtres. Comme Professor Vanilson (Aberrê) dans le groupe Kirubê de Mestre Orelha. En 2008, j’ai fait parti du Centre Culturel Vadiação Capoeira de Mestre André (Biribá) jusqu’en 2015. J’ai pris alors connaissance du travail du groupe Capoeira Da Bahia de Contramestre Dedinho à Grenoble, où je me suis identifié/reconnu et j’ai décidé d’y continuer mon chemin.

Professor Borracha

Responsable Valence

Il a commencé la capoeira à l’âge de 16 ans à Clermont-Ferrand sous l’influence de Mestre Liminha. Suite à une longue pose, il reprend la capoeira en s’installant à Grenoble où il rencontre le Contramestre Dedinho en 2010 avec qui il contribue à la création du groupe. Par la suite il partira pour la région valentinoise où il commencera à donner des cours dès 2013 et il obtient sa corde de Formé en 2015 puis de professeur en 2019. Son surnom Borracha “la gomme” lui vient de sa capacité à rebondir après chaque acrobatie.




Notre vision de

La Capoeira

Entière et Libre : Plus qu’un simple sport, un art de vivre, dont il faut savoir respecter l’essence
pour témoigner de son histoire.

La capoeira ce n’est pas seulement de la danse ou du combat c’est aussi un art, une culture. Dans le Groupe Capoeira da Bahia nous nous efforçons de transmettre cette culture. Du chant aux instruments en passant par la mythologie de la capoeira, nos valeurs sont de défendre la capoeira tel qu’elle est ENTIÈRE et LIBRE !

- Contramestre Dedihno -


La capoeira est née au brésil au cours du 16ème siècle, pendant la période coloniale. Cet art martial a été créé par les esclaves africains afin qu’ils se préparent aux combats qui les amèneront à se libérer de leurs maîtres. Comme ils n’avaient pas le droit de s’entraîner à se battre, ils ont dû cacher le côté martial de leurs entraînements derrière un cérémonial.

Ce cérémonial, composé de chants, de musique et de différents rituels empruntés à la culture africaine, avait pour but de faire croire aux esclavagistes que leur pratique n’était qu’une danse, qu’un spectacle. Et qu’il ne représentait aucun risque pour leur autorité.

De là est né le fondement de la capoeira, l’un des arts martiaux les plus dangereux, qui enseigne des coups de pieds extrêmement puissants, mais qui laisse apparaître la lutte comme une simple danse, un spectacle.

AXE : l'énergie positive

AXE (prononcé aché) est un mot, une expression très utilisé dans la capoeira, pour dire au revoir, porter chance. Ce mot n’a pas de traduction littérale, mais il signifie l’énergie positive, le bon moment. Dans le groupe Capoeira da Bahia, c’est cette énergie positive que nous essayons de mettre en avant. Malgré le coté martial, dangereux et parfois violent de la capoeira, notre principe et que chaque moment de capoeira soit un bon moment de partage, d’apprentissage et d’épanouissement de chacun dans le respect de l’autre.

L'histoire de la capoeira

La capoeira est l’enfant du brésil, car c’est là-bas que cet art martial a pris forme pour la première fois. Mais c’est également le petit frère de bon nombre de rituels africains. En effet lorsque les esclaves africains ont été déportés dans les colonies d’Amérique du sud, les tribus et les familles ont été séparées les unes des autres. Les esclaves se sont retrouvés à vivre avec des membres de tribus souvent inconnues, ne parlant pas les mêmes langues. Leur communication s’est donc installée à travers des rituels ancestraux, qu’ils avaient en commun. C’est ainsi que dans chaque domaine, dans chaque plantation un mix des différents rituels est apparu, dans un premier temps pour communiquer et petit à petit pour s’entraîner et se délivrer.

L’histoire de la capoeira est remplie de postulats, pour la simple et bonne raison que les premières traces d’écrits sur la capoeira ne remontent qu’au début du 20ème siècle. Les esclaves étant illettrés, la capoeira se transmettait uniquement oralement. On pense que les esclaves qui se sont libérés, ont créé des Quilombos, sorte de villes ou villages d’esclaves cachés dans les forêts tropicales ou les montagnes. Après la libération et l’abolition de l’esclavage en 1888, ces guerriers et leurs descendants ont retrouvé les villes. Étant en marge de la société, ils ont utilisé la capoeira pour voler et tuer. Les capoeiristes étaient alors connu pour être des bandits, des tueurs à gage…

En 1890, devant une recrudescence des violences et de l’insécurité, le Brésil interdit la capoeira. Tout capoeiriste reconnu sera alors arrêté, torturé et mutilé. Il faudra attendre 1920 pour que la répression contre la capoeira s’assouplisse, en 1932 est créée la première école de capoeira par Mestre Bimba à Salvador da Bahia. Il faudra attendre 1937 pour que cette école soit reconnu par l’état de Bahia et 1940 pour que la capoeira redevienne légale. En marge du mouvement capoeira “Regional”, Mestre Pastinha, créé en 1941 la première école de capoeira “Angola” à Salvador da Bahia également.

De nos jours les deux styles cohabitent et sont enseignés parfois ensemble dans certaines académies, parfois séparément dans des académies spécialisées dans un style ou l’autre.

La capoeira pour maîtriser sa tête et son corps

Que ce soit dans la Capoeira “Regional” ou “Angola”, l’apprentissage de la capoeira passe par la maîtrise. La maîtrise de son corps dans l’espace pendant le “jeu” : la “lutte”, le chant, l’utilisation des instruments. Mais également la maîtrise de son esprit, par la capacité à gérer les émotions pendant le “jeu”, apprendre le portugais pour comprendre les chansons, la capacité à écouter, chanter, taper des mains ou jouer d’un instrument et interagir dans la ronde (espace de “jeu” de la capoeira). La capoeira est un art très complet qui demande de nombreuses années de pratiques pour aborder et tenter de maîtriser chacun de ces aspects.

Chacun a sa place dans la capoeira, du chanteur, au lutteur en passant par le musicien. De l’enfant à l’adulte, du blanc au noir, du grand au petit, du jeune au moins jeune, la capoeira n’a pas de règle et n’a pas de gagnant ou de perdant. Le “jeu” est un échange, un dialogue avec son partenaire. Ainsi la lutte s’oriente plus contre soi-même, afin de développer la meilleur maîtrise de soi et d’être en mesure de jouer avec un maximum de personnes différentes.